UN BILAN POUR LE LIBAN
En reponse a l'appel lance par une lectrice de Facebook pour inciter les Libanais a perseverer sans perdre espoir.
Aimée, cela fait déjà vingt ans que beaucoup essaient de recommencer. N'est-il pas temps, à présent, de se demander pourquoi ils ont tous échoué? Car, pour sur, même les plus optimistes seraient incapables de démontrer que nous avons progresse d'un pouce, depuis 1993. N'est-il pas temps, à présent, de rechercher pourquoi? Qu'est-ce qui ne va pas dans notre Société, Aimée? Il est grand temps d'en faire le BILAN. D'ailleurs, avez-vous remarque que BILAN est une autre façon d'écrire LIBAN? Et, en fait, c'est un BILAN qu'il nous est demande de faire à présent. Mettons les PLUS a droite, et les MOINS a gauche. En faisant ceci, nous serons étonnés de voir la différence entre les deux. Oublions, pour un moment, les problèmes d'ordre social et économique, oublions aussi notre infrastructure qui marche sur des béquilles, sans que nous n'ayons tente de l'améliorer durant vingt ans. Contentons-nous d'examiner l'état de nos finances publiques. Nous devons à présent au delà de $65 milliards, sans parler d'autres dettes que le Ministère des Finances nous cache soigneusement. Cette dette va doubler dans cinq ans, et tripler cinq ans plus tard, si rien n'est fait pour arrêter cette course folle vers l'abime. Or, jusqu'a présent RIEN n'est fait dans ce sens, cela est sur. Et personne ne veut a présent prêter de l'argent a un Etat m'en fichiste, tel que nous le sommes. En fin de compte, je répète ma question: avons-nous progresse depuis 1993? Je laisse a nos Ministres, flanques de leurs conseillers, le soin de me répondre a cette question. Mais alors, si nous allons dans la mauvaise direction, qu'attendons-nous pour nous arrêter, faire un BILAN pour le LIBAN, et repartir sur la bonne voie? Messieurs les Présidents, messieurs les Ministres, messieurs les Députés, m'entendez-vous?
La suite au prochain numero.

آخر تاريخ التحديث: 
06/04/2014 - 11:38م
تاريخ النشر: 
الأحد, 6 أبريل 2014
Signatories: 

George Sabat

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